le blog des bio

Sous ses apparences d’ours de Détroit, petit à petit on découvre Walt oh… pardon Monsieur Kowalski. Personnage froid, sec, cassant, bougon raciste aux premiers abords. On découvre peu à peu un homme au grand coeur. Clint Eastwood décrypte l’Amérique profonde et ses démons. Il braque les projecteurs sur les fossés entre génération, sur les préjugés entre communautés, sur les fantômes qui nous hantent mais qui nous font avancer. Comme il sait si bien le faire, Clint Eastwood fait la part belle aux femmes, un vrai gentleman. De Meryl Streep en passant par Hilary Swank, Angelina Jolie et aujourd’hui Ahney Her sans oublier la grand mère il sait mettre en exergue et dénicher les talents.
Je recommande ce film pour : - la scène chez le coiffeur - La Ford Gran Torino 72 ( je n’y connais pas grand chose en bagnole, mais la Ford Torino c’est presque la même que celle de Starsky et Hutch) - pour la boucle bouclée amen - pour la confession (et oui les femmes arrivent toujours à leurs fins) et les offrandes sur les marches.
Monsieur Eastwood pour ceux qui pensent que ce film est votre testament, faites leurs un pied de nez et continuez à nous faire rêver c’est ça le ciné.

Bon bah voilà, on l’a vu !
Qu’il ait gagné l’Ours d’or à Berlin est une chose…
Que cela soit un très bon film en ait une autre…
La majeure partie des personnages est effleurée et ça manque un peu de consitance.
Ni bon ni mauvais, voici un film qui ne nous laissera pas des souvenirs impérissables.
L’image est bonne et dynamique (caméra au poing) mais ça ne suffit pas

à voir

Si juste, si Dardenne